MONTAGNIER GAGNER A GRENOBLE

L'entraîneur valenciennois revient sur sa gestion de la concurrence entre les joueurs de son effectif et sur les prochains défis de VA. A commencer par Grenoble ce soir (19 h).

- Philippe, changer deux joueurs sur trois au milieu contre Nice était-il un moyen de marquer les joueurs psychologiquement ?

« C'est le but à chaque match. Au milieu, ça ne tournait pas beaucoup quand on allait bien à l'automne. Foued (Kadir) et José (Saez) ont su saisir leur chance contre Nice. Dans les choix des joueurs, il a une dimension technico-tactique mais aussi un aspect psychologique. J'ai la volonté d'avoir un groupe le plus élargi possible et de faire jouer la concurrence. »

- Comprenez-vous la frustration de ceux qui réclament plus de temps de jeu ?

« Etre remplaçant n'est jamais plaisant quand on est joueur professionnel. Malgré tout, je pense qu'il vaut mieux jouer vingt ou vingt-deux matchs dans une bonne équipe que trente-huit dans une équipe qui descend en fin de saison. La concurence joue, je ne peux pas aligner tout le monde sur le terrain. »

- Quand vous voyez le parcours de Grenoble, Boulogne et du Mans, pensez-vous effectivement que le maintien se jouera à quarante-deux points ?

« C'est plus une barrière symbolique qu'un synonyme de maintien. Le rythme des trois derniers laisse à penser que le maintien se jouera en dessous de cette barrière. Je reste quand même obnubilé par ce cap. »

- Comment garder le groupe sous pression alors que vous êtes actuellement dans le ventre mou ?

« Ce n'est pas très difficile. Se prendre une claque à Marseille, par exemple, ça incite les joueurs à réagir la semaine d'après contre Nice, à relever la tête rapidement dans le jeu. Il faut se fixer de nouveaux challenges. »

- Comment appréhendez-vous ce match à Grenoble ?

« Avec de l'ambition mais aussi beaucoup d'humilité. On veut rentrer dans une période où l'on enchaîne des bons résultats. »