FINIR AU DELA DE LA 10 EME PLACE

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Nicolas Penneteau : « Finir au-delà de la 9e ou 10e place serait une déception »
  • Revenu à son meilleur niveau après cinq mois sans jouer (sur blessure), Nicolas Penneteau a faim et juge son équipe capable de rester mobilisée jusqu'au bout. Leader naturel, il évalue les chances et fixe les objectifs pour la fin de saison.

     

     

    - Nicolas, comment effacer la frustration d'Auxerre ?
     
    « En réussissant notre match contre Rennes qui est un gros morceau. C'est une équipe forte individuellement et collectivement, un prétendant à l'Europe. » -

    Craignez-vous du relâchement alors que le maintien est acquis ?
     
    « Je ne le pense pas. La volonté du groupe est d'aller le plus haut possible. C'est le propre du sportif de haut niveau. Ce n'est pas après Saint-Étienne que nous nous sommes dit que nous étions sauvés. Nous avions pas mal de points avant, nous le sentions... »

    - Ce maintien, que permet-il ?
     
    « De jouer plus libérés, mais sans oublier certains paramètres. C'est le cas je pense. Défensivement, nous sommes de mieux en mieux. Nous devons maintenant être capables de mieux accompagner nos attaquants. »

    - Et que visez-vous ?
    « Chaque année, Valenciennes se classe de plus en plus haut. C'est le challenge encore cette année. Nous devons nous dire que la 8e place (l'actuelle place de VA) est celle de non relégable et qu'en dessous nous sommes relégables (sourire).

     Après... la 6e place est pour moi inaccessible. Ce sont de gros morceaux devant avec d'autres armes. Il faut être réaliste. Si nous pouvons être juste derrière ces équipes-là, ce sera une belle satisfaction. »

     - Comment parvenir à rester compétitif sans jouer ni l'Europe ni le maintien ?
     
    « Il ne faut pas se reposer. Ne pas lâcher. Mais ce n'est pas la mentalité du groupe, je ne le sens pas comme ça. Il ne faut jamais oublier tous les efforts qu'il faut faire pour réussir dans un club comme Valenciennes. Il faut rester collectivement très exigeants. »

     - Ne pensez-vous pas que vous pouviez aller chercher plus cette saison ?
     
    « Je ne sais pas. Il est sûr que finir au-delà de la 9e ou 10e place serait une déception. Mais nous avons des adversaires qui ne sont pas d'accord... »

    - L'autre danger n'est-il pas que des joueurs convoités aient la tête ailleurs ?
     
    « Non. Il est trop tôt pour ça. Maintenant ça peut aussi être une belle source de motivation. Réussir à se fondre dans le collectif grâce à ses performances individuelles, c'est le but. Si on s'endort sur ses lauriers on ne va pas loin. Je ne pense pas que des clubs aient envie de recruter des joueurs qui lâchent avant la fin. »

     - Quel est l'état d'esprit avant Rennes ?
    « Jouer, prof

     

      iter. Il faut repenser à ces années où on a galéré. Là on a la possibilité de savoir si on est plus costauds et si on peut atteindre des objectifs plus élevés. » •

     

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