VALENCIENNES PUNIT AU VELODROMME

Publié le par USVA



PUNITION Les Valenciennois, pas dans leur assiette, ont payé la frustration accumulée par l'OM ces derniers temps |

Soirée très compliquée pour VA hier au Vélodrome : rapidement mise sous l'éteignoir par un OM musclé, la formation de Philippe Montanier a littéralement volé en éclats (5-1). Une gifle qui fait mal mais qui devra être rapidement oubliée. On passe à autre chose...

 

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 On savait la cote de VA minime, hier soir au Vélodrome, mais après tout, le rêve d'un grand soir est toujours permis, même en terre hostile. Philippe Montanier avait lui carrément parlé « d'une chance contre cent » de réussir un coup dans l'antre des Olympiens, plutôt mis sur le gril depuis quelque temps par les médias locaux et nationaux. Les joueurs de Didier Deschamps avaient à coeur de frapper un grand coup pour mettre les points sur les « i » et c'est VA qui a dégusté pour les autres.

Comme Lille il y a peu en Coupe de la Ligue (2-1), VA s'est lui aussi incliné, mais dans des proportions plus grandes. On a malheureusement vite compris que la soirée serait chaude. VA ne venait pas en pleine confiance, malgré un nul concédé la semaine précédente face à Sochaux (1-1). Et, assez vite, Marseille a joué des coudes, des muscles et imposé sa puissance.

 

Penneteau fut mis à contribution dès les premières minutes, sous les balles de Cheyrou (4e, 11e) ou Mbia (5e ). Le gardien s'en sortit bien mais on sentait que ce n'était que partie remise. La charnière centrale valenciennoise était pilonnée, abandonnée par son milieu, lui-même pris à la gorge, et Bisevac était bon pour sauver la patrie comme il pouvait, le plus souvent.

C'est donc assez logiquement que Lucho (1-0, 34e) puis Brandao (2-0, 43e), gavés de ballons par Ben Arfa ou Valbuena, firent exploser la résistance vaine de VA.

Au milieu, les joueurs de Philippe Montanier souffraient le martyr pour ressortir les ballons, et Audel ou Pujol étaient alors bien difficiles à trouver.

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La pause aurait pu faire du bien mais en réalité, Marseille ne lâcha pas son emprise dès le retour des vestiaires. Bisevac, parti dans une soirée galère, détourna un tir rasant de Cheyrou, le patron du jeu marseillais hier soir (3-0, 53e). La messe était dite, malgré la réduction du score de Sanchez de la tête, sur un corner de Cohade (3-1, 66e).

Deschamps pouvait en effet lancer son turnover « de luxe », en incorporant Niang et Abriel, notamment. VA était tourmenté aux quatre coins du terrain et pris dans son dos dès qu'il essayait de montrer le bout de son nez. Ben Arfa, génie intermittent, avait décidé de pointer hier soir, et cela s'est vu.

L'OM enfonça donc le clou par Valbuena, d'abord, cinéaste parfois mais tireur d'élite, aussi (4-1, 78e), tandis que Niang fit chavirer définitivement le Vélodrome en reprenant en embuscade un centre de Diawara, qui s'était senti pousser des ailes dans les arrêts de jeu (5-1, 90e +2). Évidemment, la poignée de supporteurs valenciennois présente, comme les joueurs d'ailleurs, devait se demander comment la foudre avait pu frapper si fort. Sous la bronca, VA regagna son vestiaire, visiblement groggy. Il va vite falloir tourner la page
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Philippe Montanier


A Marseille, le VAFC a vécu un match très compliqué...
On n'a pas été à la hauteur du match, de notre adversaire qui a été très bon. Nous avons été très faibles. On ressent ça comme une humiliation, on sait ce qu'on représente et on n'a pas été à la hauteur.

Vous encaissez deux buts en peu de temps avant la mi-temps...
Oui, mais on sentait bien qu'on faisait de grossières erreurs avant ça, que même si on tenait, ce n'était pas suffisant. Techniquement et au niveau de l'impact dans les duels, on a été très en dessous. On peut tenir un certain laps de temps, mais, à un certain moment, ce n'est plus possible.

A chaud, est-ce possible d'expliquer cette défaite ?
Il ne faut pas se trouver d'excuse. On est tombé sur une bonne équipe de Marseille et nous avons été très en dessous de notre niveau. On a vu la différence entre eux et nous, l'écart était trop grand. Pourquoi on a été si médiocre, c'ést difficile à expliquer. Il n'y avait pas trop de signes avant-coureurs.

Il faut se reconcentrer sur le maintien et les 42 points...
Ce que j'espère, c'est qu'on va avoir une réaction d'orgueil. Je ne pense pas qu'on s'est enflammé mais on s'est un peu écarté de nos valeurs et, quand c'est le cas, on le paie cash. On est une équipe qui doit être à 120 %. Si on est à 80 ou 90 %, on ne passera ni à Marseille, ni ailleurs.

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Milan Bisevac
Je veux d'abord m'excuser auprès des supporters qui sont venus à Marseille. On a pris 5 buts, il n'y a rien à dire. On a fait un match de m..... On a eu un peu de pression mais c'est normal quand on joue contre une grosse équipe comme Marseille. Le problème, c'est qu'on n'a pas défendu ensemble. On a perdu beaucoup de ballons rapidement. C'est un cauchemar.
Il faut arrêter de parler d'Europe, on joue le maintien, c'est notre championnat. Le match contre Nice est important pour nous, pour les supporters. On veut montrer qu'on est capable de réagir.

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Rémi Gomis
C'est sûr que ça fait mal. Après, on connaissait le potentiel de cette équipe, mais on avait quand même à coeur de faire un bon match. Malheureusement, ça s'est mal passé, on en a pris 5. Je pense qu'on a refusé le jeu, et, en prenant des buts derrière, c'est difficile de relever la tête. Il faut tirer des leçons de cet échec et rebondir face à Nice.

Publié dans RESUME EN VIDEOS

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